J’ai déjà douté au point de fermer Beez. Je sais, je pars ça fort!  
Tout changeait, beaucoup trop vite! J’avais ce sentiment d’avoir perdu le contrôle et que je devais tout recommencer à zéro. À la suite de très longues marches dans le désert en compagnie de membres de la Maison des leaders et surtout de mon ami le sage Rémi Tremblay, j’ai tout revu et surtout accueilli ce qui s’est présenté. J’en suis arrivée à la conclusion que j’aimais assez Beez pour laisser la place à d’autre monde que moi! Qu’il n’y avait pas que moi qui pouvait/savait en prendre soin et la faire grandir. J’ai écrit le tout sur une pierre que j’ai mise en évidence sur mon bureau. C’est là qu’on a assisté aux balbutiements de la Beez vibe et de la gestion participative.  

1er step : Changement haute vitesse 

J’ai toujours eu une confiance facile. Je fais partie des gens qui font confiance jusqu’à preuve du contraire. J’ai donc depuis toujours délégué sans problème des tâches et des dossiers, mais des chapeaux, je n’y pensais même pas! Au moment où les médias se sont transformés numériquement à une vitesse monstre, je n’ai pas eu le choix de lâcher prise et d’accueillir ce que la vie me présentait. J’étais bien entourée, avec des collègues engagés. Chacun a mis l’épaule à la roue et a aidé à aller de l’avant en prenant certaines de mes tâches et en s’occupant de certains de mes dossiers. J’ai compris que c’est grâce à l’équipe qu’on devenait plus forts.   

2e step : La pandémie et le télétravail 

La pandémie a soufflé encore plus fort (mais ne revenons surtout pas sur le sujet!), puis la vie a fait que je fais plus de télétravail que je l’aurais voulu alors que je suis maniaque d’action, de travail d’équipe et de contact humain. J’ai dû lâcher prise une nouvelle fois, à un niveau supérieur. 

J’ai tellement confiance en ce que l’équipe crée que malgré le fait que je ne sois pas tout le temps physiquement là, je vois que les gens en font davantage et entretienne «mon» Beez bien au-delà de ce que j’aurais espéré. 

Ce qui m’a aidé à ce que j’arrive à déléguer autant, c’est que ça a toujours été quelqu’un d’autre que moi qui s’occupe de l’organisation du party de Noël. Il est quasi de notoriété publique que j’adore les surprises, alors je me gâte, depuis toujours, me laissant diriger vers des soirées toujours différentes. C’est aussi une façon d’amener dans la vie sociale de Beez que tout le monde puisse soumettre des idées. Cette année, la Beez vibe est même considérée comme un projet à part entière avec des gens en charge. Ça permet de découvrir autre chose, d’amener de la nouveauté et ça permet à tous de vivre des surprises! 

D'ailleurs, une surprise, on en a fait tout une à Stéphanie! On a souligné ses 20 ans avec nous, quelques mois à l’avance pour être certaines qu’elle ne se doute de rien… et c’est mission réussie!! Je ne pouvais pas passer à côté de reconnaître celle que je côtoie depuis les presque tout débuts de Beez et qui est devenue une amie proche avec qui j’ai la chance de partager une incroyable complicité. L’équipe s’est mise sur son 31, on a déroulé un tapis rouge dans l’entrée de ma maison et mis des décos dont certaines avec ses expressions fétiches (et l’équipe peut dire qu’elle en a!!). Comme cadeau, un livre personnalisé pour notre accro de la lecture avec des mots de l’équipe, de sa famille, de fournisseurs, anciens collègues. On a profité du beau temps autour d’un souper sushis et on a jasé toute la soirée! On a fini par se dire qu’on devrait rentrer parce qu’on travaillait le lendemain. Une soirée parfaite, sans prétention, 100% nous. 

3e step : J’ai compris! 

2024, c’est la première année où je me permets de déléguer plus que de la charge de projets de l’agence, on parle de gestion de projets! Certains dossiers comportent même une connaissance des problématiques jusqu'à une quête de résultats. Je suis rendue à donner des chapeaux. J’ai de l’expérience à revendre à tous les niveaux et c’est là que je désire contribuer : accompagner! Jusqu’à maintenant, je ne suis pas déçue. On prend nos marques, tout ne roule pas parfaitement et on doit s’ajuster, mais les projets avancent en parallèle de nos projets clients. Naturellement, ça responsabilise tous les membres de l’équipe puisque toutes ont 1 ou 2 projets dont elles sont responsables (avec des collègues pour donner un coup de main). 

C’est comme ça que les gens s’approprient Beez. Je ne suis pas du genre à vouloir garder Beez pour moi et que ça marche à ma manière. Je m’entoure de gens avec les mêmes valeurs que moi et tout le monde est contributeur. Comme j’ai appris à la Maison des leaders, on est co-responsable de notre bonheur et de comment ça va. 

C’est pour ça qu’on est tous responsables de la Beez vibe et c’est surtout pour ça qu’on se sent autant comme une deuxième famille. 

Comment ça se vit chez nous la gestion responsabilisante et participative? 

On me demande souvent ce que c'est? Comment on y arrive? Pourquoi on aime ce modèle de gestion?  

C'est très humblement que je vous partage des idées et concepts qui marchent chez Beez, autant pour moi que pour les gens que j’embauche.  

Culture d’entreprise  

Premièrement, Il y a une culture d’entreprise qui doit être définie (bien qu’en constante évolution) et endossée par tous les membres de l’équipe. Quand une personne fit moins, ça se sent très rapidement. L’empathie, l’entraide et la générosité deviennent des qualités qui favorisent une belle cohésion. 

Être capable de s’arrêter et réfléchir 

Mettre en place un mode de gestion participative et responsabilisante, ça ne se fait pas en criant ciseaux... et ça commence bien avant qu’on décide de l’appeler comme ça! Depuis 20 ans chez Beez, le concept de réunion annuelle existe. C'est un moment de réflexion, de mise au point, de direction et d’enlignements stratégiques. Ça m'a toujours paru très juste et normal de partager une vision avec l’équipe si je veux qu’on avance ensemble dans la même direction.  

Pendant longtemps, j’ai fait ça à 2, en ayant préalablement consulté l’équipe, mais en ayant, aussi, cette fausse impression que je devais dire où et comment y aller. De retour, je prenais le temps de transmettre à l’équipe. Maintenant, c’est en groupe que ça se passe. Les problématiques et les opportunités, on les observe et on les gère ensemble.  

Croire en l’intelligence collective 

Ça prend une bonne dose d'ouverture et beaucoup d’écoute. Les gens n’ont pas toujours les bons mots et ne mettent pas toujours le doigt exactement sur le bobo, mais ils savent puisqu’ils baignent dedans au quotidien. C’est eux qui ont l’information et c’est en réfléchissant ensemble qu’on a les réponses et solutions. Ainsi, en se mettant tous au même diapason, tout se met en branle de façon assez magique, et ce, avant même que le plan de match ne soit terminé! 

On est co-responsable 

C’est là qu’entre en jeu la co-responsabilité. La fameuse phrase « Ensemble on va plus loin » est tellement vraie. Le leader qui veut tout diriger et contrôler est, selon moi, voué à la fatigue et à l’échec, car pousser les gens est vraiment épuisant. Porter seul la charge de dossier peut-être démotivant et lourd. On n'a pas tous les talents d'où l'importance que chacun soit dans ses forces. On est, aussi, co-responsable de l’esprit d’une équipe et de son niveau de bonheur! 

voir vidéo inspirante: https://www.youtube.com/watch?v=tuE-P9_Dm8U

Être réaliste dans les attentes  

Tous les défis ne sont pas à la portée de tous et de manière égale et équitable. Un nouveau qui débute sa carrière n’a pas la même expérience pour décortiquer et analyser un projet ni pour rebondir. Il est important de donner des responsabilités à leur hauteur. Dans un environnement de ce genre, tous veulent contribuer et se rendre utiles. C’est pourquoi je divise les projets et dossiers et que je demande qui se sent interpellé pour le prendre en charge ou pour collaborer avec le responsable du projet. Il y a, aussi, les projets comme le party de Noël, qui peuvent être à la charge d’un nouveau. On s’entend que c’est une belle façon de se faire les dents sans que les conséquences puissent être trop difficiles. Apprendre à la dure a ses bons côtés, mais je préfère la douceur! En bonus, j’ai la chance de vivre un party de Noël complètement différent d’une année à l’autre, qui en plus est une totale surprise (pour moi qui adore les surprises en plus, c'est win-win!) 

Être à l’écoute et se donner du temps 

Les équipes ont besoin de me consulter. L’idée n’est pas qu’elles se sentent pitcher dans l’inconnu, comme il n’y a pas de médaille pour avoir tout fait sans demander de l'aide ou un avis, bien que j’encourage l’autonomie et la débrouillardise. Ça prend du temps, on fait des tests, il y a des concepts qu’on questionne, revisite, qu’on améliore et d’autres qu’on ne reconduit tout simplement pas. La plupart, pour ma plus grande joie, s’améliorent. Mais l’écoute doit être une qualité primordiale, car lorsqu’on écoute bien, on sait!  

Il nous arrive même de méditer pour mieux écouter. Ça peut sembler bizarre les premières fois pour certaines personnes et ça me gênait, moi aussi, les premières fois, mais l’équipe le demande. Ça doit faire du bien à tout le monde finalement. 

En fin de compte, c'est une foule de choses qui font que ça marche pour moi, pour Beez. On travaille fort, dans un but commun, tous dans le même bateau et on va plus loin, ensemble.  

Au-delà des personnes, il y a, aussi, tout plein d’idées, bonnes ou mauvaises, qui ont fait évoluer Beez pour devenir l’agence qu’elle est aujourd’hui. Je me permets (ça aurait l’air que c’est moi la boss 😉) de faire un récapitulatif des 20 premières années de Beez. 


La naissance (2003 à 2008) 

Il y a 20 ans, j'ai sauté la tête première avec la plus grande naïveté dans cette aventure. Aventure, c’est le bon mot! Oh que je ne savais pas dans quoi je m'embarquais en disant GO!  Heureusement! 🙂 Parfois, il faut suivre son cœur et se laisser guider. Je n’avais aucune idée de ce que ça représentait d’être en affaires. Je l’ai appris sur le tas, et j’apprends encore aujourd’hui. Ça se découvre en marchant, parfois en courant, mais aussi en essayant et en expérimentant. 20 ans plus tard, je n'ai jamais eu l'impression d'avoir fait le tour. J'ai touché à tellement de facettes que la routine n'a jamais trouvé de place.  

On se partageait un petit espace de bureau Annie et moi, toutes les deux dans le même espace. Un bureau où notre amie Valérie Bisonnette de Vélocité, nous avait hébergées gratuitement (je pourrais faire un autre article sur les cadeaux de la vie que Beez a reçu ces 20 dernières années!). C’était sur le boulevard Charest, tout juste à côté du Lady Mary Ann. Comme quoi d’autres institutions de prestige ont perduré 😉 Hahaha! Nous avions deux téléphones de maison, une seule ligne. Quand les clients nous appelaient, on disait le plus sérieusement du monde «Un moment s’il vous plaît». On mettait la main sur le combiné pour simuler une attente ou du moins s’assurer qu’ils n’entendent pas les conversations ambiantes! On a eu un de ces fous rires à un moment donné, qu’il a fallu raccrocher. Très gênant!   

Dès la première année, il a fallu engager non pas une, mais bien 2 nouvelles beeziennes. Nous avons donc ACHETÉ une petite bâtisse sur la 1re Avenue dans le Trait-Carré. Rien de moins!   

On a été bénies. Rapidement, des clients ont cru en nous et leur confiance a gonflé la nôtre. Quand notre cliente (aujourd'hui amie) Nancy Girard a exigé que nous ayons le graphisme à l'interne, on l’a fait! On a engagé notre première graphiste à qui on a promis difficilement 4 jours et pour qui on a vite dû trouver quelqu’un pour lui prêter main forte. 

Je réalise aujourd’hui que nous avions beaucoup de contacts et une bonne réputation pour notre jeune âge. Je pense que c’est la clé : une bonne dose de contacts, mais surtout une attitude positive et partante!! On était autour de la trentaine et on n’avait pas peur de l’ouvrage pour réussir. 

C’est, d’ailleurs, ce qui a amené le nom de Beez. Annie nous comparait à 2 abeilles (bee) très travaillantes qui fabriquaient du miel (des résultats). Je me souviens avoir été immédiatement conquise et avoir ajouté qu’on pourrait y mettre un S vu qu’on était deux. On a finalement décidé d’y aller avec le Z pour le son des abeilles.  
   

La structure (2008 à 2013) 

Après 5 ans, le besoin de structure s’est fait sentir. Les formulaires, les nomenclatures, les classements adéquats, les offres de services mieux présentées, une facturation plus efficace (Anne-Marie Langlois et plusieurs se souviennent certainement encore de notre fameuse bible!), et beaucoup d’autres choses.

Ce nouveau chapitre, je le débutais sans ma précieuse amie et complice Annie. Après 2 bébés, elle a eu envie de faire autre chose. Ouf! j’étais très triste. J’avais peur de perdre mon amie et aussi de ne pas y arriver sans mon associée. Encore une fois j’ai été bénie. J’étais bien entourée. Avec authenticité, je me suis livrée à Steph et Julie qui m’ont offert de prendre plus de responsabilités. Bien que je ne sois pas la plus planifiée, je suis extrêmement structurée. J'ai toujours aimé l’efficience!  Pour ce besoin de solidité et de structure, elles étaient les meilleures alliées. Stéphanie a bâti un département de graphisme hyper solide. Tous ceux et celles qui y sont passés ont été up and running rapidement. Ils ont appris à travailler avec rigueur même si ce poste en est un d’artiste. Son sens de l’organisation a fait que les formulaires sont apparus, la nomenclature pour classer a fait du sens, etc. Bref, c’est le département le plus structuré et performant de l’agence encore aujourd’hui.  

Avec Julie, on a repris les ventes et fait les enlignements annuels de l’agence ensemble. Issues de grandes entreprises, notre philosophie était que même petit on pouvait faire comme les grands. On partait donc 2-3 jours réfléchir aux problématiques et opportunités et on revenait faire une réunion annuelle où tous se ralliaient vers les mêmes objectifs. Cette pratique existe encore aujourd'hui. Ce qui me fascine toujours autant, c’est que dès que nous échangeons autour d’un objectif, ça se met automatiquement en branle. Les astres s’alignent. Après autant d’années, je peux affirmer que l'énergie et la force d’un groupe, c’est puissant. Ça m’anime et ça ne cesse de me surprendre!


L'adaptation (2013 à 2018)  

Il a fallu s’attaquer au monde des médias numériques afin d’avoir une offre complète pour promouvoir adéquatement nos clients! On a passé à travers cette période difficile où tout a convergé, où tout s'est multiplié et où tout s'est fractionné.  

De 3-4 médias, on est passé à plus d’une vingtaine. De quelques formats publicitaires à des centaines! Les médias sociaux sont apparus permettant de faire des microcampagnes. D’une seule personne décisionnelle, 3-4 intervenants s'occupaient du marketing. Le neveu connaissait l’Internet, un vendeur produisait des vidéos, l’adjointe faisait les infolettres, etc. D’une place d’affaires réelle à promouvoir s’est ajoutée des places d'affaires virtuelles : site, Facebook, Google, Instagram, Youtube... Les attentes des clients ont doublé. Je les comprenais, c’était la même chose de leur côté; leur clientèle devenait experte!  

Ces changements ont apporté chez Beez Mathieu Guimont. De pigiste 1 jour par semaine, il est passé à la vitesse de l’éclair à 2, à 3 puis à 4 jours avant de se joindre officiellement à l’équipe quelques mois plus tard pour créer le département numérique chez Beez, avec l’aide de Vicky Gagnon. On s’est adapté, on a testé, on avait deux fois plus de travail, mais pourtant, les profits baissaient! C’était même la première fois, depuis les débuts, qu’il n’y avait pas de croissance. 

On a donc mis en branle ce que l’on a appelé «L'attaque aux fuites». On s’est mis à tout comptabiliser notre temps dans les projets clients et on a ouvert des projets “Demandes diverses” pour connaitre ce qui occasionnait lesdites fuites. On a rendu le tout ludique avec de la fausse argent et des récompenses. Ça nous a fait passer à travers cette période trouble plus agréablement.  

Nos clients étaient souvent dépassés eux aussi dans leurs entreprises. On les a écoutés et on les a accompagnés dans leur quête de solutions. On a commencé à faire des mandats plutôt que du 360o. On s’est vu être des fois leur équipe de graphistes, tantôt leur gestionnaire de médias sociaux. Cette période a été nécessaire à l’adaptation et à la croissance de Beez et surtout à avoir des relations saines et durables avec nos clients.  

On a réalisé que les fuites étaient surtout des questionnements ou des changements numériques qui convergeaient vers nous. Les changements fréquents des géants du numérique et les ajouts et nouveautés des médias québécois nous prenaient trop de temps pour que nos produits et services soient rentables sous cette forme. Après l’embauche de 2 chargées de projets hyper performantes, ça m’a frappé! Notre problème était plus à propos de centraliser notre travail et d’automatiser nos tâches (qui étaient rendues tellement micro). On a donc entrepris un grand chantier. 


Le virage (2018 à 2023)  

Une importante transformation de nos opérations vers des plateformes numériques s’est amorcée. On a commencé à gérer nos campagnes jusqu’à leur réalisation de même que Beez, avec plus d’agilité. Ce virage est arrivé au meilleur moment (encore une fois, j’ai été bénie). Il nous a permis de passer plus facilement à travers la pandémie, parce qu’on était mieux organisés. Tout était dans nos plateformes, et non sur 3-4 papiers entre 2 dossiers.  

On a changé notre plateforme de comptabilité et ajouté une plateforme de planification combinant les besoins de gestion de budgets et de gestion de production et de tâches. C’est tellement plus performant! On a même développé des gabarits de projets pour nos produits et services et ça nous fait gagner un temps fou, mais, ça nous permet de travailler avec plus d’«agréabilité».  

La pandémie a aussi forcé un virage communicationnel sur Teams en microéquipe avec nos méthodes bien à nous. C’est notre outil de communication interne principal et on ne s’en passerait plus! Ça a diminué de beaucoup la quantité de courriels reçus dans une journée. 

On a créé un Wiki pour le volet interne de Beez. Tout y est centralisé (liste des tâches par postes, informations par département, etc.). On y a même, malgré ma réticence initiale, créé une académie Beez avec plusieurs courtes vidéos d’intégration sur nos plateformes. Issue de la génération X, faire des vidéos m'apparaissait une mauvaise idée en termes d’efforts et de temps! Mais non! Ça se tenait X1000. Une chance que Méli-Jade m’a tenu tête à ce sujet. Ce qui nous prenait des mois pour intégrer et former les nouveaux est maintenant l’histoire de quelques jours/semaines. En cas d’incertitude, hop! Un visionnement de quelques minutes donne les réponses. C’est testé et approuvé! Les nouveaux sont prêts plus vite! Ça fait une méchante différence.  

Comment on y est arrivés avec succès? On a travaillé en microéquipe. Ça vire plus vite que si tout le monde attend après la direction pour avancer. Je suis une fervente adepte de l’intelligence collective, du gros bon sens et de l’agilité. 


La relève (2023- X) 

C'est avec un modèle de gestion participative et responsabilisante qu'on attaque les prochaines années. L'agilité et la force collective sont au cœur de notre philosophie pour recevoir les prochains défis, réfléchir aux enjeux et s’adapter en continu. Chacun met la main à la pâte selon ses forces et ses intérêts pour faire avancer Beez. 

L’équipe actuelle est la plus jeune que Beez ait connue depuis ses débuts. Et c’est parfait. 20 ans, pour une entreprise, c’est la sagesse, l’équilibre et également un bon moment pour se renouveler. Les jeunes en ont des idées et du cœur au ventre. Je les écoute et je me sens plus expérimentée que jamais pour les accompagner. Je suis toute prête à les aider à réaliser leurs rêves. C’est à leur tour et je suis plus qu’heureuse de participer aux déploiements de ces nouveaux talents qui m’entourent.   

À la vitesse où les 20 premières années ont filé, je sais que c’est maintenant que je dois penser à cette belle relève. Je souhaite de tout cœur la pérennité de Beez; cette belle entreprise performante et humaine.  

Je suis prête à poursuivre notre expertise de stratèges et d’experts médias, tant dans les enlignements que dans la réalisation chirurgicale des campagnes d'aujourd’hui. C'est de ça que nos clients ont besoin. Ils veulent qu’on les accompagne à réaliser ces multiples besoins de promotions, en faisant équipe! 


C'est un beau roman, c’est une belle histoire

 Je pourrais en dire tellement plus, mais mon roman est assez long pour l’instant vous trouvez pas??  😉  

Fière? Pas mal oui! Je suis humblement fière de cette souplesse et de ce flair au cours des ans et aussi de cette ouverture et partage constants que j’ai auprès des différents beeziens. ENSEMBLE, on avance tellement plus vite et surtout plus agréablement ! 

Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis prête pour une autre 20 ans… mais peut-être... qui sait!? 

J’ai toujours su bien m’entourer et je me considère chanceuse des gens que la vie a mis sur mon chemin. J’ai rencontré du mausus de bon monde! De brefs passages aux relations plus profondes, toutes ces rencontres m’ont permis d’apprendre et de grandir en même temps que Beez.     

Spontanément, les souvenirs font émerger des gens, Beez a toujours misé sur l'humain et a été soucieux des relations qui s'y développent. Après tout, c'est pour les gens qu'on a envie de faire du beau et du bon et qu'on est motivé pour le faire. Même derrière la plus belle marque qui soit! C'est un mélange de passionnés et de gens de qualités qui ont laissé un peu d'eux chez Beez et qui ont fait d’elle une entreprise humaine et fière.  

Tellement de personnes ont croisé ma route durant ces 20 dernières années. J’en remercie plusieurs ici, mais il y en aurait pour écrire un livre! Je ne voudrais pas froisser  qui que ce soit si le nom n’est pas ici. Il est assurément quelque part chez Beez et dans mon cœur.  

  

Celle avec qui tout a commencé  

Il y a, bien sûr, celle grâce à qui j’ai osé me lancer, ma grande amie Annie. On a sauté ensemble! Malgré tous les gens qui ne comprenaient pas pourquoi on quittait de bons jobs payants pour se lancer en affaires. C'est vrai qu'on était bien, mais quelque chose de plus grand nous appelait et on l'a fait! Merci d'avoir osé avec moi, merci pour nos ambitions folles, nos talents qu'on a mis à profit. Merci d'être encore là, après toutes ces années (et même malgré notre séparation qui n’a pas été facile), à être toujours fière de ce que j'ai continué à bâtir avec notre bébé!  

  

Celles avec qui Beez a grandi  

Mes deux précieuses collègues devenues de sincères amies, Julie et Stéphanie. 18 ans de collaboration, de vraies relations humaines au travail. Que vous êtes importantes dans ce 20e! Vous avez été là depuis, presque, le tout début. Merci de m'avoir accueillie et aidée à me relever lors du départ d'Annie, il y a 15 ans. J'ai été chanceuse de vous avoir. Vous avez touché à tout, vous avez eu à sortir de votre zone de confort (souvent!) et vous avez tellement grandi! Vous avez cru en moi et en Beez et je peux facilement dire que Beez est ce qu'elle est aujourd'hui en grande partie grâce à vous! Merci du plus profond de mon cœur!  

  

Ceux qui ont amené le numérique   

Mathieu, tu as été là pour nous permettre d’intégrer le numérique à notre offre de service. Quelle montagne on a eu à escalader et quelle fierté on a eu de voir le résultat de ce qu'on a bâti! Merci d'avoir été le bon vulgarisateur que tu es et le collègue agréable que tout le monde apprécie. Toi et Jayson qui t'a rejoint plus tard avez laissé à Beez de bonnes pratiques et enseignements. Désolée Jayson d'avoir été si émotive à ton départ, toi qui es si engagé et vulnérable, j'ai juste été humaine. 

  

Celles grâce à qui on a réalisé qu’on devait se transformer pour passer au travers  

Corinne et Sophie, vous êtes arrivées dans une période trouble où nous avions besoin de nous réinventer (bien que je sais que vous avez eu beaucoup de plaisir). Vous vous êtes trouvées et êtes devenues de très bonnes amies. Puisque vous étiez très compétentes, Beez a su rapidement que les débordements ne pourraient pas être assurés par des gens, mais bien par une plateforme. Ce qui a donné l'arrivée bénéfique de notre premier employé «artificiel», Mario Pelchat pour les intimes. Donc, c'est, aussi, grâce à vous qu'on a vu naître le Beez 2.0.  

Vicky, tu es revenue pour développer avec moi cette importante transformation numérique de nos opérations qui a changé notre vie d'agence. C'était ton 2e passage chez Beez et travailler avec toi a toujours été amusant et efficace.   

  

Celles qui sont comme des deuxièmes mères  

Gabbi, des femmes d’exception comme toi, il y en a très peu. Tu as passé, avec moi, à travers deux changements de plateforme, une pandémie, une dizaine d’arrivées et de départs. Tu nous as pris en charge pour notre comptabilité et tu es la douceur incarnée. Louise, tu es là depuis les tous débuts, même dans mon ancienne vie de représentante. Tu t’es souciée de moi, de Beez, tu as pris soin des espaces et géré tout, comme si c’était à toi. Ouf que tu es précieuse pour moi. Merci d’être là depuis 30 ans!!    

   

Celles avec qui on se tourne vers l’avenir  

Cynthia, ma fougueuse et passionnée! Ton besoin d'échanges humains de qualité fait que les clients te suivent. Tu aimes les rendre heureux et c'est ce qui contribue au succès de Beez. Méli-Jade, à travers de ton développement comme stratège, tu as repris le virage numérique avec moi. Ceux qui disent que la nouvelle génération n’est pas facile, je vous souhaite tous d’en trouver des comme elle! Méli, merci pour ton efficience tout en douceur. Tu es une magnifique personne avec qui travailler.    

Stéphanie, tu as fait de tout ici. Tu me connais comme le fond de ta poche. Tu le sais combien je te trouve bonne et belle!! Merci d’être là, année après année, à rendre mon travail encore plus beau. Merci Esther, talentueuse, attachante, à l'écoute et toujours prête! Laura, la touche-à-tout, celle qui a soif d'apprendre, de grandir et d'évoluer, tu ne cesses de me surprendre.     

Merci également à toi Marie, mon bras droit, celle qui comprend et gère mes idées et des fois ma tête. Tu contribues à la bonne humeur de l'équipe. C’est grâce à toi que les choses arrivent! Bienvenue Madi et Ève Juliette. Vous savez déjà comment faire votre place!    

Comme le chante Jean-Pierre Ferland: une chance qu’on s’a!   

  

À tous les autres, fournisseurs, famille et amis(es)  

J’aurais pu faire un autre texte ici pour tous ces gens! Des mentors, des fournisseurs qui ont voulu le meilleur pour Beez et ses clients, on en a eu beaucoup. Ma famille et mes amis, de près ou de loin, vous avez contribué au succès de ces 20 dernières années.  

Merci à vous tous pour les bons mots à l'endroit de Beez dans le dernier mois. Mes doigts ont surchauffé, mais je tenais à répondre à tout le monde.   

  

Et moi dans tout ça?  

Ceux qui me connaissent savent que ce n'est aucunement prétentieux, mais merci à moi! Merci de voir le bon côté des choses et des gens, de voir les difficultés comme de nouveaux défis et de nouveaux apprentissages. Merci d'avoir persévéré dans les moments plus difficiles, d'avoir osé la vulnérabilité et d'être toujours capable d'accepter de l'aide (même si c'est difficile de la demander). Merci de ta générosité envers les autres, de ta volonté et ton engagement à faire de Beez un environnement sain et propice à l'évolution de chacun. Merci de faire de Beez une 2e famille tissée serrée. 

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